Tour du Mont-Blanc 2012

Voici un petit résumé de cette expérience vélocipédique de grand fond.

335 Kms, un tour à l’hôpital, les repas d’avant et d’après course, les ravitaillements, la préparation des sportifs et les anecdotes tout au long du parcours ne se résument pas en 3 lignes…

Laissez vous guider par le récit magnifique, certainement inspiré des paysages traversés, rédigé par Jean-Marc ROUXEL dans « lire la suite ».

Bravo à vous 3 ! Et merci pour le récit de vos aventures.

C’est une histoire qui comprend plusieurs acteurs : tout d’abord les deux participants Pascal NEVEU dit BOZO, (because nez rouge avec le soleil) dans son rôle d’équipier, sparring-partner et spécialiste en pelle à tarte, il nous a fait une tuile à la Jens Voight dans le désordre et ceci dans la descente du col des Montets, sans jeu de mots. Franck TAUSSERAT dit SUMO et anciennement XXXL (je vous laisse deviner pourquoi ???). Leurs familles respectives qui ont dû les supporter au propre comme au figuré durant toute leur préparation en l’occurrence : Anne-Marie et Doudou toutes les deux épouses, coach-Psy, soutien et confidentes, sans oublier Loris et Mathis. Fabien VAN  MOORLEGHEM le préparateur physique/entraîneur, André Leroux (le directeur sportif spécialiste de la motivation en tous genres), Jean-Marc Rouxel (directeur sportif adjoint, soigneur, kinésithérapeute, ambulancier, homme à tout faire).

 

Départ le samedi matin à 03h30  de Noisy le Grand et à 04h00 de Yerres, direction les Saisies, nous arrivons à 10h30, nous prenons possession de notre appartement au Very, déposons nos affaires et direction le Calgary, nous somme accueillis par JJ Berthod. Nous prenons un apéritif, bière pour moi et Perrier pour nos deux participants (vous avez bien lu…), puis nous partageons un agréable repas. Pour mémoire, le propriétaire de l’établissement, Franck Piccard, a été champion olympique et médaillé de bronze aux Jeux Olympiques de Calgary en 1988, et médaillé d’argent à Albertville en 1992. A 14h00 nous allons chercher les dossards respectifs, puis effectuons une courte sieste de récupération et nous sommes invités à une séance de briefing à la salle des fêtes afin de nous parler du déroulement de l’épreuve. Nous rencontrons  Christelle Cassard notre amie Franc-Comtoise et en profitons pour boire un coup, comme elle le dit si bien. Dîner au restaurant (nous préférons cette solution à la pasta party qui n’était vraiment pas une réussite). Préparation des affaires, fabrication des sandwichs et des boissons, massage de relaxation et … extinction des feux à 21h30.

 

Lever un peu grognon à 03h30, petit massage et les voilà tous les deux en tenue de l’AAOC. Un regard à la fenêtre nous indique un temps clair, chouette aujourd’hui pas de pluie. Le propriétaire du restaurant Le Copon a accepté de nous servir un copieux petit déjeuner complet dès 04h00. A 04h45 nous rejoignons la ligne de départ avec les vélos munis d’éclairage avant et arrière. Il est 05h00, le village des Saisies s’éveille, il fait 5°. Coup de sifflet, les participants s’élancent dans la descente qui s’effectue à allure contrôlée durant les 15 premiers kilomètres.

Le menu du jour en ce beau dimanche 22 juillet 2012 : 335km en haute montagne en traversant  trois pays avec départ/arrivée à la station des Saisies sous le regard du Mont Blanc, une boucle va enlacer cette très belle montagne en passant  par sept grands cols alpins : le col des Montets (1419m, France), le col de la Forclaz (1526m, Suisse), le redoutable col du Champex (1498m, Suisse), le col du Grand Saint-Bernard (2469m, Suisse/Italie), puis le col du Petit Saint-Bernard (2188m, Italie/France), le Cormet de Roselend (1967m, France) et la montée finale du col des Saisies par Hauteluce (1657m, France), soit 8200m de dénivelé positif. L’expérience précédente de 2010 a permis à nos deux compères de modifier les développements, ils ont monté un compact 34/50 et 12/28 en lieu et place d’un 39/53 et 12/27, cela a permis de mieux tourner les jambes et garder une certaine fraîcheur musculaire.

Nous voici à Notre dame de Bellecombe, toute fleurie avec son architecture préservée, c’est le village de Catherine Quittet (9 fois championne de France de ski dans les années 80/90). Nous traversons la station huppée de Megève, célèbre grâce à la famille Rothschild qui décida d’en faire un de ses lieux de vacances pour concurrencer la station de Saint Moritz en Suisse, c’est également la ville de la célèbre famille Duvillard. Direction Domancy, ou Bernard Hinault avait gagné un championnat du monde en 1980 avec arrivée à Sallanches. Descente rapide sur Chamonix-Mont Blanc, le sanctuaire des sports de montagne, c’est d’actualité, cette ville a accueilli les JO de 1924, on y trouve les noms  de Karine Ruby, médaille d’or en snowboard aux JO de Nagano et également Charles Bozon médaille d’or en slalom en 1962 dans cette même ville. Nous nous dirigeons vers le col des Montets, et à cet instant j’indique à nos deux compétiteurs que j’ai du mal à doubler les voitures et les cyclistes, en conséquence je les attends tous deux au sommet du col de la Forclaz. Nous arrivons au premier ravitaillement au sommet de la route de Vaudagne. Tout se passe bien, nos deux concurrents sont dans l’allure, moyenne supérieure à 34km/h. Nous passons Vallorcine et le poste frontière nous sommes dans le Valais Suisse.

Quelques instants plus tard en haut de ce même col, j’aperçois à l’avant d’une camionnette l’ami Pascal. Des savoyards l’ont récupéré sur l’asphalte dans la descente des Montets, il se plaint de la clavicule et a tout le vernis qui est parti sur son côté gauche. Je te transfère dans notre véhicule et le recouvre avec une couverture de survie, il tremble de froid, je récupère son vélo endommagé et j’attends le passage de Franck. Il me donne les circonstances de la chute : dans la descente du col a près de 70km/h il est tombé seul, ses collègues de galère l’ont évité de justesse. Franck pense que c’est son pneu avant qui a lâché. J’indique à ce dernier de continuer. J’appelle l’organisateur sur le n° d’urgence de l’organisation, c’est un répondeur par trois fois sur lequel je tombe. J’arrête une moto de l’organisation qui essaie d’appeler à son tour, toujours sans succès. J’essaie d’appeler les secours en France sur Chamonix, mais ces derniers m’indiquent qu’ils ne peuvent intervenir sur le territoire Suisse. J’appelle les secours en Suisse, ils arrivent très vite, mais cela fait 1h30 que Pascal a chuté. Le médecin confirme une fracture de la clavicule et dirige Pascal sur l’hôpital de Martigny que je connais bien pour avoir déjà emmené deux concurrents lors de précédents Paris-Nice en compagnie de l’ami Jean-Guy.

Je décide de suivre Franck en espérant obtenir des nouvelles rassurantes de Pascal. Plongée sur la belle ville culturelle de Martigny située dans le Valais. Deuxième contrôle de ravitaillement (l’ami Franck va les boycotter, il préfère l’assistance de son propre véhicule, que voulez-vous, il prend vite de mauvaises habitudes…). Une grande difficulté se profile : le Champex, ce coin est appelé par les amoureux de belle nature « le petit Canada », cette station pittoresque est lovée autour d’un magnifique lac alpestre, il n’est pas certain que tous les concurrents ont apprécié autant que moi les paysages, en revanche, ils montent d’une pédale saccadée aux rythme des clarines.

Nous voici au pied de la plus grosse difficulté le Grand Saint Bernard. Les participants ont du avoir une pensée pour les 5 coureurs du Tour de France qui ont franchi en tête ce hors catégorie : Bartali, Morales, Bahamontes, Van Den Bossche et Pellizotti. Le début de l’ascension est agréable, puis  ils doivent franchir 6 kilomètres de tunnels dans la chaleur, la poussière et surtout le bruit assourdissant des véhicules qui frôlent les concurrents. Sortie du tunnel, la délivrance sur les derniers kilomètres qui se trouvent être les plus pentus. J’attends l’ami Franck en haut du col qu’il atteint allègrement, les 3 premiers sont passés depuis une heure et 15mn. Il est vrai que nous rencontrons des gabarits de grimpeurs sur cette épreuve. Franck avec ses 92Kgs (malgré un régime) écrase les pédales en force sur les pourcentages les plus difficiles, les reins souffrent mais il fait attention de ne pas être dans le rouge. Dans ce col qui jadis fut piémontais, pense-t-il alors aux soldats de Napoléon qui en 1800, pour livrer bataille à Marengo, franchirent ce col enneigé dans des conditions épouvantables, nous passons devant la statue de l’empereur qui commémore ce passage à quelques encablures du sommet, Sumo est encouragé par les sifflements des marmottes, qui telles des vigies sur leur promontoire annoncent son arrivée dans cet environnement minéral de haute montagne. Moins poétique, je décide d’arrêter Franck en haut du col pour lui signaler que Pascal doit sortir de l’hôpital, il ne sera pas opéré, juste une pose d’anneaux pour soulager sa double fracture. Ne pouvant le joindre par téléphone, c’est André qui va servir de relais téléphonique. En haut du col c’est là que les équipes qui ont choisi la formule relais par équipe de deux changent d’équipier. Nous arrivons à joindre l’organisateur, et ce dernier nous indique qu’il ne peut pas récupérer Pascal à l’hôpital et le rapatrier car il a quitté le parcours… Bravo à Sport et Communication pour ce type de réponse qui est indigne de ce type d’organisation, à ce jour ils ne sont toujours pas inquiétés du concurrent qui a chuté et n’ont pas appelé pour prendre des nouvelles. Pour mémoire ces derniers indiquaient qu’un n° d’urgence figurait sur la feuille de route et que l’on pouvait les joindre à tout moment (sans commentaire).

Après m’être concerté avec Franck, je lui donne du ravitaillement (en quantité) afin qu’il ne perde pas trop de temps et je décide de repartir sur Martigny pour aller récupérer Pascal à l’hôpital. Félicitations aux équipes soignantes de cet établissement pour le sérieux des examens, la qualité de l’accueil et la promptitude de leur intervention. Pascal remonte à bord du véhicule et nous reprenons la route à grande vitesse afin de récupérer notre SUMO. Nous arrivons sur Aoste, dès que je vois mon pays d’origine, je revis et je le fais savoir, probablement mon côté chauvin. Nous filons très vite vers la prochaine difficulté, nous traversons Sarre, Saint-Pierre, puis Morgex, ou de très beaux vignobles sont cultivés sur le territoire de cette commune jusqu‘à 1200 mètres d‘altitude desquels est obtenu le célèbre vin A.O.C (tiens il manque un A) « Blanc de Morgex et de La Salle », appelé aussi « le vin le plus haut d‘Europe ». Un détail qui fera plaisir à nos deux concurrents, on y trouve la fontaine du Beato Vuillerme, liée à la figure du saint local qui aurait transformé l‘eau en vin.  Une longue ligne droite de près de 30 kilomètres en forme de toboggan avec un vent de face de 50km/h et sous la chaleur rend l’épreuve difficile, pas de récupération possible. Le point noir de cette cyclosportive c’est la densité de la circulation sur cette grande route  Heureusement que Sumo a trouvé un compagnon de galère de Bonneville, et ils vont se partager les relais.

Et nous voici à La Thuile, petit village charmant constitué d’une constellation de hameaux disséminés le long de la route du col. Les concurrents de l’avant dernier Paris-Nice que notre club organisait n’ont pas eu la chance de découvrir ce beau village, route fermée à cause de la neige fin juin. Nous commençons l’ascension du Petit Saint Bernard, toujours pas de Sumo à l’horizon, les lacets se suivent et enfin vers le sommet du col nous apercevons sa silhouette légère et longiligne. Lorsque Franck voit que sur le siège passager avant Pascal est de retour, son visage s’éclaire. Malgré la douleur, Bozo ne peut pas s’empêcher de chambrer son pote et il lui demande entre autres d’accélérer car nous on a du boulot. Nouveau ravitaillement au sommet du col, les poches sont lourdes, probablement dans le but d’alourdir le couple homme/machine afin de faire une belle descente, il est vrai que le bougre descend très bien, les trajectoires sont nettes, il est encore frais, si je peux m’exprimer ainsi. La descente est belle sinueuse mais pas très large. Nous arrivons sur la Rosière, c’est le retour sur le territoire français, cette commune nous offre un beau panorama sur la vallée de la Tarentaise. Nous continuons et arrivons 1000 mètres plus bas sur Seez et enfin Bourg-Saint- Maurice.

 

 

Un contrôle de ravitaillement est situé à la sortie du village, Sumo ne peut pas résister à la vue d’un plat de pattes, il lui faut des sucres lents pour aborder les deux grosses dernières difficultés. Pascal profite de cette pose pour se faire poser des pansements sur ses plaies aux jambes.. Petit virage à droite et devant nous se dresse le magnifique Cormet de Roselend, nous commençons l’ascension sur cette route étroite et au bout de 10 kilomètres, juron de Pascal « m… j’ai paumé mon portable », après un moment de lucidité il me dit l’avoir probablement laissé au poste des soins. Nous redescendons récupérer cet outil technologique indispensable pour recommencer l’ascension du Cormet de Roselend. Nous récupérons Sumo sur les pentes à fort pourcentage, nous voyons bien qu’il met du cœur à l’ouvrage, il est passé en mode agressif car bien décidé à ne pas se laisser faire par la pente. Il s’est élancé pour une ascension irrégulière et difficile de 19,5 km. Plusieurs secteurs difficiles à négocier : anciens thermes, lacets jusqu’au Bettex, secteur surplombant les Chapieux et enfin le dernier km très venteux. Une particularité : les bornes kilométriques ne nous renseignent pas sur le km à venir, mais sur le km que l’on vient de parcourir. On peut affirmer qu’il s’agit d’un très joli col avec vue splendide sur l’envers du Mont-Blanc, le tout dans une ambiance pastorale, pas certain que ceux qui pédalent possèdent la même vision. Pascal et moi rejoignons le haut du col pour attendre Sumo, le ravitailler et lui donner un coupe-vent. Après une température de 30° dans la vallée, nous constatons que le thermomètre est descendu à 6°, de plus le vent souffle avec force de pleine face. Une prise de photo rapide devant le panneau du col et descente prudente vers le lac. Le paysage est grandiose. Il descend prudemment (ce n’est pas son habitude), le froid semble le paralyser. Nous arrivons sur un replat appelé le col des Méraillet, juste à la hauteur du barrage, nous profitons de la vue et de la lumière splendide. La descente reprend  jusqu’à Beaufort C’est le pays de Roger Frison-Roche.

Nous arrivons au croisement de la Route d’Albertville avec à droite la montée vers les Saisies. C’est la dernière difficulté, nous dépassons plusieurs concurrents qui rencontrent d’extrêmes difficultés. Cette longue montée de 15kms après 315kms parcourus est plus que pénible surtout sur les 7 derniers kms à 7,5% de moyenne. On double notre chouchou dans les derniers kms et décidons de l’attendre sous l’arche d’arrivée pour la photo finale et la remise du diplôme. Savez-vous pourquoi on appelle cette commune « Les Saisies », tout simplement parce qu’à l’époque, les ventes de bétail devaient être déclarées au percepteur pour le paiement de l’impôt. Or ce dernier ne manquait pas de saisir les bêtes en cas de fraude d’où l’appellation « col des Saisies » ? En attendant c’est moi qui a été saisi par l’arrivée du Sumo !!!

Le voici au bout de la ligne droite, un peu marqué mais il trouve le moyen de dire « j’ai décidé depuis Hauteluce de mettre deux dents de moins afin d’en finir avec cette pente, c’est qui le Chef !!! ».

La fête est belle pour Franck, mais il conserve un gros point d’amertume, son poteau comme il dit n’a pas pu terminer avec lui. Ils vont devoir tous deux revenir l’année prochaine pour terminer le travail en binôme. Pour Franck, cette épreuve est différente de la première fois, il en a tiré de l’expérience, il a positivé afin d’éviter de commettre des erreurs sur les premiers 200kms, moins de générosité pour tirer des paquets. Et surtout se mettre dans la tête qu’il était en train de faire un chrono de 335kms c’est-à-dire d’essayer de gagner du temps en permanence. Il se sera arrêté en tout 1h et 10mn sur l’ensemble de l’épreuve, ce qui correspond à une moyenne enregistrée de 22km/h. et une moyenne réelle de 20,19km/h J’avais pour ma part prévu un tableau de marche de 16h30’, il a mis 16h20’. Il termine 50ème dans sa catégorie et 104ème au scratch (190 arrivants sur plus de 250 partants). Dernier point important : le ravitaillement, savez-vous que XXXL a englouti 10 sandwichs 6 boissons énergétiques, 14 bidons, une multitude de pots de crème de marrons et riz au lait, plus quelques barres et un plat de pâtes. Promis l’année prochaine on s’équipe d’un camping-car. Une information sur le résultat de cette cyclosportive : vainqueur le luxembourgeois Ralph Diseviscourt (qui court avec les pros), devant Eric Leblacher (ancien pro de la FDJ).

Quel plus beau défi que celui que l’on se donne ? Dans le sport, dans le travail, dans la vie, il y a quelques fois des manques, Il y a du doute, de l’incertitude, de la crainte, de l’espoir. Ce genre d’épreuve, que l’on réussisse ou non donne du sens à l’existence. Dans ce type d’épreuve, il n’y a pas à mon sens de concurrent que l’on doit battre, il faut juste aller au bout de la distance, au bout de l’effort, et tout simplement au bout de son rêve. Etre comme disait Lionel Terray : un conquérant de l’inutile. Repousser des limites, donner une pérennité au sport que l’on aime : le vélo, et cela malgré une époque qui ne comprend pas toujours cette inutilité.

La page se tourne, Pascal est déçu, un peu frustré et amer, mais il est entier, enfin presque. Demain est un autre jour. Avec humour, il nous indique que le trajet en voiture lui a permis de mieux visualiser le parcours pour une prochaine aventure. Il nous reste à fêter cela, retour à l’appartement pour se changer et ranger le matériel et direction le restaurant. Un dernier massage de récupération pour Sumo et au lit. Demain nous reprenons la route pour l’Ile de France, nous partons à regret, le soleil nous fait un dernier clin d’œil sur ce beau massif du Beaufortin.

 

 

Jean-Marc ROUXEL

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